
Image credit: Office of the Prime Minister
IPD Advisor Jocelyn Coulon wrote an op-ed (in French) for Le Devoir on how Canada needs the diplomatic will of its past dedication to disarmament negotiations if it is to have a meaningful voice in forging peace in Ukraine and US-Russia relations.
The following are excerpts from the original piece published on January 25, 2022.
Le Canada ne pèse pas lourd dans la crise qui se déroule autour du statut de l’Ukraine. Son alignement sans nuances sur les politiques du gouvernement ukrainien l’a exclu de toutes négociations diplomatiques. Pour autant, son passé d’acteur actif en matière de désarmement et de contrôle des armements devrait lui permettre de jouer un rôle dans la mise en œuvre de futurs accords sur l’avenir de l’Ukraine et de la sécurité européenne qui semblent de plus en plus se dessiner.
Les propositions russes sur le désarmement et le contrôle des armements ne sont pas étrangères à celles discutées entre l’Est et l’Ouest dans les années 1980. Ces discussions ont porté sur la réduction des armes conventionnelles en Europe centrale, l’adoption de mesures de confiance et de surveillance, et l’élimination des missiles de portée intermédiaire. Le Canada y a joué un rôle de premier plan grâce à son expérience acquise lors des négociations de désarmement entre 1945 et la fin de la guerre froide. Son expérience a concerné essentiellement les aspects juridiques et techniques du désarmement, ce qui a permis au Canada de devenir une référence dans ces domaines.
Jocelyn Coulon is an Advisor at the Institute for Peace and Diplomacy and a Research Fellow at the Montreal Centre for International Studies (CERIUM).